Lalinde

Présentation de Lalinde

Située dans le Périgord pourpre, Lalinde est la première bastide anglaise bâtie en bordure de rivière en 1267, par Henry III d’Angleterre.

A Lalinde, le fleuve La Dordogne, passé le « Saut de la Gratusse » renonce à son tracé capricieux, à ses cingles et à ses méandres ; la vallée s'élargit, et le fleuve, grossi par les eaux de sources nombreuses et abondantes, prend l'aspect ample et majestueux qu'il conservera jusqu'à son embouchure.

Bastide de plaine, Lalinde s'inscrit dans un vaste quadrilatère délimité, au sud par la rivière, et au nord par le canal latéral à la Dordogne. Plan très simple, autour de deux rues principales qui se coupent à angle droit.

La ville fut longtemps une halte appréciée des batteliers naviguant entre l’Auvergne et Bordeaux. Elle a conservé sa vocation de ville commerçante et touristique entre Bergerac et Sarlat.

Durant la Guerre de Cent Ans et les Guerres de Religion, la bastide est au cœur des conflits. Ses fortifications reposent sur des remparts au Sud et au Nord avec une enceinte complexe comprenant plusieurs lignes successives défensives qui s’appuient sur un ensemble de fossés. L’importance du dispositif est inhabituelle et fait de Lalinde une bastide très particulière.

De ce passé de ville forte, il subsiste encore quelques vestiges : des remparts côté rivière, la porte principale appelée porte de Bergerac et une remblayée, près du pont, la porte Saint-Front. Lalinde a conservé l’aspect régulier du tracé des bastides avec ses rues perpendiculaire, sa place centrale munie de sa halle bâtie au XIXème siècle qui remplace l’ancienne halle du XVème siècle. Dans son enceinte, comme bon nombre de bastides, Lalinde abritait un château du XIIIème siècle, au XVème siècle il est complétement rénové, c’est aujourd’hui une propriété privée.

Elle est riche également d’un important patrimoine religieux dont l’Eglise Saint-Pierre-ès-Liens, construit entre le XIXème et le XXème siècle, remplaçant l’église Saint-Pierre de Pin, vieil édifice roman du XIIème siècle. Le canal, long de 15 km, creusé de 1838 à 1843 pour faciliter la navigation sur la Dordogne, et un lieu idéal pour les activités de pleine nature. L’ancienne maison de l’écluse est le point de départ de sentiers balisés de randonnées VTT et pédestre. Les différents parcours permettent de découvrir le pays Lindois.

La légende du Coulobre :

La légende raconte qu’un dragon « le coulobre », animé à semer la terreur auprès des habitants, avait un pied sur le haut de la colline surplombant Lalinde, et l’autre pied dans la Dordogne au saut de La Gratusse. L’apôtre Saint-Front fit dresser un bûcher et ordonna au dragon de s’y précipiter. Le monstre s’exécuta et Lalinde fut délivrée. Les habitants rendirent grâce au Saint Apôtre et, afin de conserver le souvenir de ce prodige, ils bâtirent sur les hauteurs une église qui fut dédiée à Saint-Front-de-Coulaury.

La tradition raconte que, avant la révolution, on gardait exposé dans l’église St-Front-du-Coulaury une longue peau de serpent en souvenir de dragon tué en cet endroit.

TOURISME

Point d'Information Tourisme
Jardin public
24150 Lalinde

05.53.61.08.55

Pays de Bergerac
www.pays-bergerac-tourisme.com/fr

Pays de Bergerac | Lalinde
www.pays-bergerac-tourisme.com/fr/decouvrir/cote-pierres/bastides/lalinde

PATRIMOINE

Texte de présentation figurant sur le panneau communal

Un dispositif défensif efficace

Dès la fondation de la bastide, une enceinte à fossés la protège. Avec l’apparition de l’artillerie au XIVe siècle, de solides murailles percées de portes seront aménagés. Seuls quelques vestiges sont encore visibles, dont la porte de Bergerac.

La rivalité entre le royaume de France, et d’Angleterre est une des grandes causes de la fondation des bastides. Jalonnant la « frontière » dans le sud-ouest de la France, ces places fortes ont pour missions de protéger et de contrôler des territoires dont les possessions sont encore floues.

Bâti au XIIIe siècle en surplomb de la Dordogne, le château était connu sous l'appellation Castrum de la Lynde1. Rebâti au XIXe siècle, il avait été transformé en hôtel-restaurant. C'est désormais une propriété privée.

Au-dessus des soubassements qui sont bordés par la Dordogne, ce modeste château a conservé deux tourelles d'angle médiévales, accolées à ce qui reste de l'ancien donjon. (Voir photo CD-132725)

Pour faciliter la navigation sur la Dordogne, axe de communication privilégié du Périgord méridional depuis le Haut Moyen Age, le canal de Lalinde fut creusé de 1838 à 1843 entre Mauzac et Tuilières. Le canal fut construit pour éviter les "trois rapides" entre Mauzac et la Tuilières : Le Grand Thoré, les Pesqueyroux et la Gratusse, tant redoutés des marins, les obligeant à prendre "des pilotes". Tout le long, des écluses, des bassins, des aqueducs, des maisons d'éclusiers et en particulier l'escalier de Tuilières furent construits.

C'est actuellement un lieu de balade et de pêche très agréable. L'ancienne maison de L'écluse à Lalinde est le point de départ de randonnées VTT et pédestres sur près de 200 km de sentiers balisés. Les différents parcours permettent de découvrir le Pays Lindois.

Pour plus d'informations sur le canal, les écluses, le barrage de Tuilières et l'usine hydroélectrique, nous vous conseillons un visite sur ce site web : simonszand.net/Canal de Lalinde.html

Plan de la Bastide de Lalinde